Ressources Humaines : les tendances France en 2021

L’année 2020 et la pandémie mondiale de la COVID-19 auront au moins appris aux entreprises françaises à être prêtes au changement à tout moment. Crise sanitaire, mouvements sociaux, catastrophes naturelles… Autant de forces extérieures qui peuvent impacter la gestion des ressources humaines (GRH) d’une société. Tout cela en plus des défis quotidiens classiques, comme la politique de formation ou encore les tâches administratives. Et si tout cela pouvait être optimisé et préparé grâce à la transformation numérique ? En effet, les nouvelles technologies sont gage de flexibilité, de performance et de compétitivité sur le marché du travail. Découvrez le rapport Docusign sur les tendances ressources humaines en 2021, dans un contexte de pandémie mondiale !

Méthodologie et données démographiques de l’étude

En novembre 2020, Docusign a interrogé des décideurs et influenceurs dans le domaine des ressources humaines en France. Plus de la moitié des personnes interrogées (62 %) proviennent alors d’entreprises comprenant entre 126 et 5 000 employés. Les autres proviennent en grande partie de sociétés de plus de 5 000 employés. Les participants occupent diverses fonctions ressources humaines, comme collaborateurs individuels, dirigeants, responsables, cadres supérieurs ou encore directeurs (DRH). Enfin, les répondants représentent un vaste éventail de secteurs d’activité, notamment le recrutement (24 %), la construction (13 %), la santé (8 %) et les finances (8 %). De cette étude, nous avons pu en tirer les tendances ressources humaines en France en 2021.

Une transformation digitale accélérée

L’automatisation, une priorité pour les années à venir

Les processus manuels, obsolètes et complexes, ralentissent les ressources humaines, notamment en ce qui concerne les formulaires administratifs non numérisés (43 %), la saisie de données (41 %) et l'obtention de signatures (37 %). Ainsi, sachant que la majorité des équipes RH remplissent entre 100 à 1000 accords par mois, le temps perdu s’accumule. C’est pourquoi beaucoup se tournent vers l'automatisation. Les trois principales tendances ressources humaines en matière d’automatisation :

• embaucher, soit déclencher une lettre d’offre (45 %)

• intégrer, soit déclencher la configuration de l’inscription, la gestion de la paie (rémunérations) et d’autres fonctions (56 %)

• planifier les performances, soit déclencher le calendrier pour le suivi et les examens, placer les évaluations dans le dossier des employés… (48 %)

Une adoption des technologies en hausse

La pandémie mondiale de coronavirus a fortement accéléré la transition numérique. Et pour cause, le passage au travail à distance a totalement redistribué les cartes de la politique de gestion RH. Or, seulement 11 % des équipes RH se sentaient "très préparées” aux changements organisationnels résultant de la pandémie de la COVID-19, notamment celles qui disposaient d’une technologie moderne ou qui pratiquaient déjà le télétravail en amont. Par ailleurs, pour une majorité d’entreprises, ce manque de préparation à la conduite du changement s’est principalement ressenti dans la création et l’envoi de formulaires en raison de processus manuels obsolètes. Ainsi, à la suite de la pandémie de la COVID-19, 35 % des entreprises ont exploré de nouvelles technologies et de nouveaux outils RH pour mieux gérer les flux de travail.

Une sous-utilisation des nouvelles technologies

La complexité de l’intégration rend l’adoption difficile

Malgré cette prise de conscience, et ce passage massif au numérique, près de 91 % des services des ressources humaines ne tirent pas pleinement parti des technologies qu’ils possèdent déjà. Les raisons ?

• Logiciels peu intuitifs (44 %)

• Plan de formation insuffisant (36 %)

• Manque d’intégration avec d’autres systèmes/outils (36 %)

• Soutien informatique insuffisant (28 %)

• Faible adoption au sein de l’entreprise (20 %)

• Logiciels n’offrant pas assez de valeur (17 %)

• Mauvaise utilisation des partenaires (17 %)

• Soutien insuffisant de la part de la direction générale (11 %)

On remarque ainsi que le manque d’intégration aux anciens systèmes est un problème majeur à l’adoption des nouvelles technologies. Précisons alors que les outils de gestion de cycle de vie des contrats (CLM) font partie des moins intégrés au HRMS, suivis de près par les logiciels de gestion de formation et les systèmes de gestion de relations clients (CRM).

Qui dit technologie limitée, dit ressources humaines moins stratégiques

Parmi les personnes interrogées, 84 % se considèrent comme des “stratèges”. Autrement dit, comme des partenaires stratégiques de l’entreprise sans cesse à la recherche d’innovations technologiques. Ainsi, elles sont seulement 16 % à se considérer comme des “exécutants” de programme, de politique et de processus RH pour le succès d’une entreprise. Ce qui est important de remarquer alors, c’est que les deux groupes fonctionnent différemment.

Par exemple, les stratèges du service RH collaborent davantage avec les différents pôles, y compris le département juridique, l’approvisionnement, la finance, l’informatique et l’ingénierie. De plus, les stratèges prêtent une attention toute particulière au développement et aux avantages sociaux. Cette différence se mesure également dans les indicateurs clés de performance utilisés. En effet, là où les stratèges mettent l’accent sur la satisfaction des employés, les exécutants mettent l’accent sur la productivité des employés.

Enfin, cette différence de vision se traduit par la digitalisation. Ainsi, les stratèges priorisent l’adoption de nouvelles technologies (41 % contre 8 % des exécutants) et la mise à jour des technologies existantes (32 % contre 8 % des exécutants). De manière générale, les stratèges sont également plus susceptibles d’utiliser des outils et systèmes d'automatisation. Ces solutions numériques visant à unifier, simplifier et automatiser les tâches permettent alors aux stratèges d’être des partenaires collaboratifs, pluridisciplinaires et flexibles.

La technologie au service des tendances ressources humaines

La tempête de la pandémie commence lentement à se calmer et la direction des ressources humaines réfléchit à ce qu’implique ce nouveau monde du travail plus distant. Ainsi, de nouvelles tendances ressources humaines pour les années à venir se dessinent :

• gagner en flexibilité d’embauche (c’est-à-dire combler les lacunes selon les besoins avec des contractuels)

• gagner du temps et donc gagner en efficacité

• combler les lacunes dans la gestion des compétences de la main-d’œuvre

• être compétitif sur le marché de l’emploi

• analyser des données sur les employés et leur performance

• améliorer la conformité

Les technologies jouent alors un rôle déterminant dans la réalisation de ces objectifs à court et long terme. À savoir que les équipes se tournent déjà majoritairement vers un système d’information de gestion des ressources humaines (SIRH) pour réduire les erreurs (63 %), améliorer l’expérience collaborateur (53 %) et réduire les risques de non-conformité (53 %).

Pour atteindre leurs objectifs et s’adapter aux tendances ressources humaines, les équipes RH devront non seulement investir dans les bonnes technologies, mais aussi correctement intégrer ces dernières. Seulement dans ces conditions, les technologies et l’automatisation seront au service de leurs métiers RH. Voici donc la promesse de Docusign Agreement Cloud pour le management des ressources humaines ! 14 des 15 grandes entreprises présentes dans le classement Glassdoor 2019 “Best Places to Work” ont déjà fait confiance à nos solutions RH pour leur dématérialisation. Pourquoi pas vous ?

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En novembre 2020, Docusign a interrogé 75 décideurs et influenceurs dans le domaine des ressources humaines en France.