Aller directement au contenu principal
Blog
Accueil/

Docusign était l'invité de l'émission de BFM Business "Le tête à tête des décideurs"

RécapitulatifLecture : 7 min

La crise liée au Covid a démontré, s’il en était besoin, l’absolue nécessité d’une transformation numérique rapide des entreprises.

 La crise liée au Covid a démontré, s’il en était besoin, l’absolue nécessité d’une transformation numérique rapide des entreprises. Parmi ces transformations, la mise en place de la signature électronique semble évidente. Pourtant ce n’est pas encore le cas pour beaucoup d’entreprises en France. Explications et perspectives avec Olivier Pin, Directeur général de Docusign France et Global SVP Product.

Retranscription de l'interview (accessibilité)

Où en est-on aujourd’hui avec la signature électronique ? Y a-t-il eu une adoption massive du fait des événements liés au Covid

Aujourd’hui, seule une entreprise sur deux en France a adopté la signature électronique. Malgré tout, c’est un marché en forte croissance et c’était déjà le cas avant l’épidémie de Covid. Sur l’année 2019, Docusign avait une croissance de 40%. Les deux premiers trimestres 2020 ont montré une accélération de cette tendance avec une croissance de l’ordre de 60%. 

Ce que l’on voit c’est que les clients qui ont déjà adopté Docusign, ont dû le développer dans la totalité de leurs services (achats, RH, juridique, etc.). Et certaines entreprises qui étaient encore réticentes… qui hésitaient ou qui reportaient cette décision ont, de manière urgente, demandé à mettre en place les services de signature électronique pour les mêmes raisons : Nous étions tous confinés chez nous, avec des services postaux qui souvent étaient à la peine, et pour assurer la continuité du business il a fallu adopter ce genre de solution. Depuis, le mouvement vers plus de flexibilité dans le travail à domicile à continuer de s’accentuer, et nos services répondent à cette demande.

Comment expliquez-vous cette réticence des entreprises qui rechignent parfois encore à passer à la signature électronique ?

C’est essentiellement dû à l’inertie. Mais il faut reconnaître que le cadre réglementaire en Europe n’a évolué que récemment. Il a fallu attendre la réglementation européenne eIDAS de 2014 pour définir un cadre sur la signature électronique. Il a alors été établi que la signature électronique ne pouvait être discriminée par rapport à la signature papier. Trois niveaux de signatures ont aussi été définis : simple, avancé, qualifié. C’est avec ce cadre réglementaire plus fort, que l’on a commencé à voir une très nette accélération, car pour les entreprises, le cadre est posé et il est plus facile de prendre la décision de passer au numérique.

Ce marché connaît une forte concurrence. Quelle est la valeur ajoutée de Docusign ?

Docusign est la solution la plus mature du marché. Nous avons une gamme de fonctionnalité très étendue. Pendant l’épidémie, on a vu des entreprises qui ont mis en place la signature en masse afin, par exemple, de faire signer tous les employés d’une entreprise. D’autres clients ont mis en place des contrats que les gens pouvaient établir sous forme de formulaires self-service et signer eux-mêmes. Toutes ces fonctionnalités font partie de la gamme Docusign.

Nous sommes aussi la seule solution qui est réellement globale et reconnue comme prestataire de confiance. Docusign a été validé et audité sous la réglementation et la supervision du régulateur français l’ANSSI. Ça signifie que nous proposons les trois niveaux de signature et leurs équivalents qui existent dans la plupart des pays du monde. 

Nous avons parlé jusqu’à présent de la signature électronique mais je crois qu’elle ne représente aujourd’hui qu’une partie de vos activités.

Pendant les 15 premières années de sa vie, notre entreprise Docusign s’est concentrée sur un but : éliminer le papier. Passer au numérique en devenant ainsi leader de la signature électronique avec Docusign eSignature.

Mais en analysant ce que nos clients les plus matures faisaient, nous nous sommes aperçus qu’une fois la signature électronique en place, elle ouvrait la porte à la numérisation d’un cycle de vie beaucoup plus large que nous appelons le Docusign CLM (gestion du cycle de vie des contrats).  Il s’articule en 4 grandes étapes :

  • La préparation de l’accord : comment génère-t-on l’accord avec les bonnes données, comment le négocie-t-on, comment l’approuve-t-on ?

  • La signature

  • L’exécution : une fois l’accord signé, comment met-on en place les services sur lesquels nous nous sommes mis d’accord. Cela signifie intégrer le contrat dans les différents systèmes opérationnels.

  • Puis enfin la gestion : comment archiver, retrouver, renouveler les contrats une fois qu’ils sont en cours d’exécution.

Ces quatre états forme le cycle de vie des accords. Et très souvent, nos clients gèrent ce cycle de vie avec des solutions séparées ou manuelles, perdant ainsi les avantages de la numérisation.

Docusign a donc sorti il y a un an une solution qui s’appelle le Docusign Agreement Cloud qui permet de gérer l’ensemble du cycle de vie des accords tout au long de ces quatre phases.

Docusign Agreement Cloud s’intègre donc à des outils déjà existants ?

Oui, nous avons aujourd’hui plus de 300 intégrations avec les différentes solutions de CRM comme Salesforce, d’ERP comme SAP, de systèmes de ressources humaines et bien d’autres encore.

Je précise quand même qu’il n’y a pas d’obligation d’utiliser d’autres solutions en complément. Mais l’avantage d’utiliser Docusign Agreement Cloud en complément d’autres solutions c’est qu’il permet l’automatisation du cycle de vie. Le contrat est généré avec les données qui proviennent directement de la base client, le document est directement envoyé aux bonnes personnes et une fois signé, Docusign peut envoyer un message aux autres applications pour mettre en place le service. Cela permet d’éviter totalement les temps morts et les interventions manuelles. Le cycle est complètement automatisé et sans délais. Des entreprises comme Générali, qui ont effectué cette intégration complète, ont vu leurs délais d’exécution considérablement réduits.

Quels sont les secteurs et les métiers qui vous semblent le plus susceptibles d’adhérer à vos solutions.

La beauté de nos solutions c’est que les contrats sont présents dans toutes les entreprises et dans tous les départements. Nous servons aujourd’hui toutes les tailles d’entreprises, des TPE aux multinationales. Et presque tous les départements… ventes, achats, RH, juridique et bien d’autres. Il n’y a pas une industrie qui est plus à même d’adopter nos solutions. Cela concerne toutes les industries et tous les processus. 

Nous voyons une forte accélération de la demande depuis le début de la pandémie. Les avantage, en temps et en coûts sont évidents, mais aussi la satisfaction des parties prenantes, coté clients mais aussi à l’intérieur même des entreprises. Pour nous c’est une transformation irréversible qui va bien au-delà des circonstances actuelles.

À quoi ressemblera le Docusign de demain ?

Je vous ai parlé de la première étape où l’on passait du papier au numérique. La 2ème étape c’est l’interconnexion de tous ces outils numériques. La 3ème étape sera d’injecter de l’intelligence artificielle dans ce cycle de vie. À partir du moment où le cycle de vie est numérisé dans son ensemble, on peut amener de l’intelligence artificielle et aider les parties prenantes à mieux comprendre leurs contrats, par exemple en détectant les clauses qui peuvent poser problème et se concentrer plus rapidement sur leurs résolutions.

Articles connexes

Découvrez les nouveautés de Docusign IAM ou commencez gratuitement avec eSignature

Découvrir Docusign IAMEssayer eSignature gratuitement
Person smiling while presenting